DE L'AUTRE COTE DU MIROIR
HORAIRES ET ACCES
EXPOSITION DU 5 AU 12 MARS 2011
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OUVERTURE :
Tous les jours de 11h30 à 18h00 - Nocturne le Jeudi jusqu'à 19h30
Entrée libre
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ADRESSE :
PARIS MAIRIE DU 5ème - 21, place du Panthéon
Entrée rue Clotaire - Salle René Capitant
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TRANSPORTS :
Bus : 84 ou 89 - 10, place du panthéon
RER : Luxembourg
Métro : Maubert-Mutualité
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FAMILLES DE FRANCE
Nous remercions M. Jean Tibéri de la confiance qu'il a accordée à l'association Familles de France, en lui offrant l'hospitalité de la salle René Capitant pour organiser cette exposition dans le cadre de la Journée internationale de la femme.
Dans le 5earrondissement, nous avons choisi cette année de mettre les femmes à l’honneur en organisant deux manifestations. L’exposition « Images de femmes » et « De l'autre côté du miroir" est un hommage à la création artistique féminine. Elle s’est tenue grâce à l’énergie de quatre femmes et artistes : Nathalie Bas, Caroline Veith, Nathalie Portehaut et Anne Miserey. Leur énergie – associée à une sensibilité toute féminine - se retrouve dans leurs oeuvres peintes, gravées ou sculptées exposées du 5 au 12 mars. Dans la salle du Souvenir, « De l'autre côté du miroir », deux jeunes filles - Noe Borey et Clémence Laingui - jettent un regard caustique et vivant sur l’univers féminin.
Quelques mots pour présenter l’association Familles de France présidée au niveau national par le professeur Henri Joyeux. La Fédération de Paris dirigée par Mme Christiane Brand représente 2500 adhérents, soit le cinquième des adhérents de l'Union départementale des associations familles (UDAF). Elle est particulièrement bien implantée dans les 6e et 17earrondissements où les associations locales développent une grande variété d’activités en direction des familles et une importante activité dans le domaine social (point info famille, pôles consommation et emploi). Les autres associations locales des 16, 15, 8, 7 et 5e arrondissements défendent sur le terrain les mêmes valeurs familiales.
Florence Laingui
Sport au Féminin
Le dimanche 6 mars, un après - midi "Sport au féminin" a été organisé avec le soutien de M. Dominique Tibéri, adjoint chargé des sports. Cette action a été menée en coopération avec des associations sportives amies : le Club de taekwondo - hapkido de M. Remi Mollet a organisé au gymnase Ortolan une démonstration de self défense féminin. M. Yves Airiau, secrétaire du Club des Arènes, a accueilli les amateurs de volley au gymnase Buffon.
Buffon (13 rue Buffon): Volley Ball
Amyot (16 rue Amyot): Barre au sol, Danse moderne Jazz et Qi Gong
Ortolan (18 rue Ortolan) : Taekwondo, Hapkido (self defense) et Qi Gong
Vous trouverez l’ensemble du programme sur le site de la mairie de Paris Vè
CAROLINE VEITH
LES INDÉSIRABLES © CAROLINE VEITH
CAROLINE VEITH
PEINTRE – GRAVEUR
Architectures mobiles, vivantes, à peine esquissées. Végétation frondeuse, en génération spontanée. Errances enfantines.
Les constructions en abîme, en poupée russe, de Caroline VEITH, résultent d'une géométrie intime, sur le principe de l'écriture automatique, s'abreuvant à la source d'un inconscient foisonnant. Un univers unique, dans lequel il convient de se plonger en délaissant un instant les balises théoriques, les concepts et les formules.
Rafaele Marinaro (extrait)
Bible de l'Art Singulier – Tome II - 2008
http://www.caroline-veith.com
http://www.tatourag.com
LES IDÉES ROUGES © CAROLINE VEITH
LE CHASSEUR DE TETES © CAROLINE VEITH
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NATHALIE PORTEHAUT
Natalie Portehaut Gravure "Homologie"
NATHALIE PORTEHAUT
GRAVURES
Parcours Etudes Arts Plastiques
_ Diplômée de Ecole Nationale Supérieur des Beaux Arts de Paris
_ D.E.A d’Arts plastiques, Sorbonne Paris I
Principaux ateliers où j’ai effectué mon apprentissage et expérimenté la gravure
_ Atelier Angelica Caporaso et Jean Lodge (75014)
_ Atelier Contrepoint (crée par S.W.Hayter)
_ Atelier André Bongibault (Chaville)
Mon inspiration
La ligne est un élément dominant de mon espace pictural, elle est l’expression graphique de mon travail.
Il s’agit pour moi de partir de cette limite. La ligne suggère alors le parcours que je trace, les directions possibles que je choisis, voire l’égarement qui me remet en cause.
Il me plaît d’emprunter la pensée de l’artiste peintre-graveur, S.W Hayter, qu’il attribue au trait : « Le trait est une direction du corps, une voie, l’enregistrement d’un objet en mouvement, voire un projet, une intention d’aller quelque part ».
L’itinéraire que je poursuis, a souvent la configuration du labyrinthe. Quelque soit la direction que j’emprunte, elle aborde le mouvement, le détour, le repentir. Le burin satisfait entièrement mon besoin d’errer sur chaque surface lisse. L’instrument lui-même est mon compagnon de route et parfois je me laisse entraîner par lui, délaissant toutes intentions de recherche au profit du sillon qu’il laisse dans le cuivre.
Natahlie Portehaut Gravure "Accompagnement"
Nathalie Portehaut Gravure "Femme au filet"
Nathalie Portehaut Gravure "Homologie II"
ANNE MISEREY
Vénus Primitive. (Terre cirée)
ANNE MISEREY-PORTENEUVE
Sculptures, femmes primitives.
Quand la forme envahit l’espace, l’œil navigue dans la troisième dimension. D’un bout de terre peut jaillir la représentation et tout l’art du sculpteur y prétend. Les femmes d’ Anne Miserey, mères ou catins, mafflues et fessues, prenant des poses improbables et torturées rejoignent les origines lointaines des Vénus préhistoriques. Les postures et les courbes, bosses, creux, vallons s’animent lorsque votre regard se fait circulaire et que la lumière joue à perdre vos repères. C'est souvent dans les détails de cette vision multiple que se révèlent les plus grands secrets de cet art. Il en est ainsi dans les oeuvres d’ Anne Miserey, où un simple élément, pour discret qu'il soit, fait surgir toute la poésie de l'artiste. Pour peu que l'on fasse le tour de ces femmes de terre en s’appesantissant l’espace d’un instant, on découvre une rupture tragique des canons de la beauté féminine contemporaine, formatée et artificielle. Et si tout tenait dans cette hanche pesante, ce téton flatteur, ce ventre fécond comme une promesse du fond des âges, comme un ancrage à nous-même ?
Max Obione
Anne Miserey est née en 1969 à Caen.
Diplômée de l’ ESAA (Ecole Supérieure des Arts Appliqués) Duperré PARIS
Elle fréquente l’Atelier de modelage « Le cru et le cuit » de Monique Sidelsky
Exposition collective : 2006 « Un atelier dans la cité » Paris 5ème.
Elle réside et travaille à Paris 5ème.
Déesse, Naissance d'une mère, Vénus primitive, Tristesse.
(Cliquez sur les photos pour les agandir)
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NATHALIE BAS
"qu'est ce que vous préférez voir ?" acrylique sur toile environ 130x215 © NATHALIE BAS
NATHALIE BAS
PEINTRE - GRAVEUR
La peinture de Nathalie Bas, à peine exposée, native mais bien éclose, d’une étrange nouveauté, difficile à décrypter ou à réduire par des mots. Il faut la regarder entre les éléments représentés.
“ Le quotidien reste pour moi un monde étrange ”
Nathalie Bas est née en 1965, réside et travaille à Arcueil. Au commencement de sa formation, elle fréquente l’Atelier Jacqueline et Marcel Anselme peintre officiel de Monseigneur Makarios à Chypre et héritier de l’École lyonnaise de Léon Garraud. À partir de 1985, elle réalise des portraits sur commande jusqu’en 1989 où elle s’installe à Paris. Elle suit alors, les cours de l’école Boulle, pratique le modelage avec le sculpteur Laurent Sebes, le dessin technique d’ameublement et la perspective en architecture. Cet apprentissage marquera le début de son «individuation picturale».
Expositions personnelles :
2000 : Galerie des Arches - Paris.
2001 : Auditorium Saint- Germain des Prés - Paris.
2003 : auditorium St-Germain des prés
2004 : Galerie Ex - Libris - Oyonnax , ArtGallery de la Rivoire - Bourgoin- Jallieu.
2007 : Galerie municipale Julio Gonzalez - Arcueil (94).
Expositions collectives :
2006 : Salon de Montrouge.
Galerie l’Art et la Paix - Saint -Ouen.
2006 - 2008 - 2010 et 2011 : le salon de mai - Paris
2008 et 2010 : Biennale de Cachan
Presse :
Artension n°janvier 2008 http://www.nathaliebas.fr/presse/artension.pdf
hors série n°3 en 2010 "100 artistes, 100 paris"
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De portraits imaginaires, d’artistes, d’amis, d’étranges « étrangers », l’oeuvre de Nathalie Bas est habitée. Ces tableaux, tel le carrousel d’un décor de théâtre, nous présentent les scènes successives d’une tragi-comédie s’offrant à l’oeil des passants. Nathalie nous propose un regard sur ce qu’il y a de plus personnel en nous. Elle questionne notre intime. Il ne s’agit jamais de nous extraire, ni de nous soustraire, mais de nous donner à voir qui nous sommes, par l’intermédiaire de ses personnages qui nous ressemblent. Ici l’aïeule disparaît, par là l’enfance est retrouvée. Si elle revisite par fois l’oeuvre de grands écrivains, c’est moins pour leur rendre un hommage (mérité) que pour questionner l’universalité des thèmes, des mythes qu’ils abordent. Les situations sont peintes avec détail, minutie, mais dépouillées, sans fioritures. Pas une brosse ne vient flatter l’heureux élu qui se retrouve croqué par l’huile. Prend-elle de la distance avec la peinture ou de la hauteur face à la cruauté de l’existence ? Sans pudeur apparente, avec infiniment de retenue, ainsi marche Nathalie Bas.
Elle nous invite dans un monde traversé de personnages qui évoluent dans un univers pictural où tous les éléments sont référents, signifiants ; Les objets du quotidien deviennent sceptres ou talisman. Dans cette étrange procession que suivent les visiteurs d’un village sans frontières, on interroge ses « croyances ». Le pathétique de la situation ne nous fait pas seulement sourire mais nous émeut ; parce que ce jacquard nous rassure, qu’on entende le froissement de cette jupe à chaque pas, parce que la laisse du chien est rouge, parce que nous savons déjà que ces gens sont nôtres. Même si nous faisons mine de ne pas les reconnaître, eux ne nous lâchent pas du regard. À travers ces actes du quotidien, la vérité nous éclabousse, jusqu’à entendre une chanson de Brel « À mon dernier repas, je veux voir mes frères, et mes chiens et mes chats, et le bord de la mer, À mon dernier repas, je veux voir mes voisins, et puis quelques Chinois, en guise de cousins…». Mais Nathalie n’interroge pas que la littérature, elle pose la question de la nécessité de la peinture. On ne peut oublier le premier regard posé sur les Menines de Velasquez, ou les Demoiselles d’Avignon de Picasso. Expérience de douleur, d’introspection ou de joie de se sentir compris, la peinture est un art majeur car elle nous regarde. Nathalie s’inscrit avec force et sans faux-semblant dans cette quête de soi périlleuse. Si sa main tremble, son geste est déterminé. Le visiteur est méticuleusement scruté par ces êtres énigmatiques jusqu’à se poser irrémédiablement la même question, qui regarde qui ?
Carine Delahaie Octobre 2007
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"au vernissage de Jasper Johns" 137 x 114 cm acrylique et fusain sur toile © NATHALIE BAS
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"la mère" © NATHALIE BAS
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"Alice" eau forte au trait, aquatinte et sucre 38x54 © NATHALIE BAS
"F qui court" Gravure © NATHALIE BAS
"Dans l'herbe" eau forte au trait et aquatinte sur papier japonais 38x54 © NATHALIE BAS
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EXPOSITON IMAGES DE FEMMES
Du 5 au 12 Mars 2011,
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L'Association des Familles de France du V° vous invite à venir découvrir l'exposition « Images de Femmes » et « De l'autre côté du miroir » qui aura lieu dans la Salle René Capitant de la Mairie du 5ème arrondissement. Entrée libre.
4 Artistes sont à l'honneur :
De gauche à droite :
Anne MISEREY : Sculptures - Femmes primitives
Nathalie BAS : Peintre et graveur
Nathalie PORTEHAUT : Gravures
Caroline VEITH : Peintre et graveur
Nous remercions M. Jean Tibéri de la confiance qu'il a accordée à l'association Familles de France, en lui offrant l'hospitalité de la salle René Capitant pour organiser cette exposition dans le cadre de la Journée internationale de la femme.
Dans le 5earrondissement, nous avons choisi cette année de mettre les femmes à l’honneur en organisant deux manifestations. L’exposition « Images de femmes » et « De l'autre côté du miroir" est un hommage à la création artistique féminine.
Florence Laingui
http://imagesde4femmes.canalblog.com/archives/__familles_de_france/index.html
Journée de la Femme
Dans ce même lieu, le Mardi 8 Mars de 15h à 18h, afin de célébrer la Journée de la Femme, L’association BANSART donnera une lecture de Lettres de Mme de Maintenon, Charlotte Corday et Pierre Curie, prêtées gracieusement par le Musée des Lettres et des Manuscrits.
Cette lecture sera suivie d'un Atelier d'écriture.
DE L'AUTRE COTE DU MIROIR
IMAGE DE FEMMES
Dans la salle du souvenir, venez découvrir la première exposition de deux jeunes filles
Noée Borey et Clémence Laingui.